BIM n’est pas l’anagramme d’une société étatsunienne, pilier
historique de l’informatique
mondiale, ni une poutre anglaise mal orthographiée mais renvoie plutôt, selon
les interlocuteurs, à Building
Information Model, Building
Information Modeling, Building
Information Management, Bâtiment et Informations Modélisées ou, plus
simplement, à la maquette numérique.
Il s’agit d’une représentation du bâtiment unique, partagée
par l’ensemble des acteurs, interopérable car s’appuyant sur un format de
fichier commun (conforme à la norme IFC - Industry Foundation Classes) et
contenant toutes les informations techniques du bâtiment utiles aux diverses
étapes (conception, exploitation, maintenance), éventuellement précédés des
étapes d’identification et de diagnostic en cas d’intervention sur l’existant.
En pratique, il s’agit d’adapter aux spécifiés du secteur de
la construction des méthodes de travail collaboratives, une ingénierie
concourante, employées depuis longtemps dans certains secteurs industriels
comme l’automobile ou l’aéronautique.
Les spécificités précitées sont au moins de deux ordres :
- Chaque bâtiment est unique (prototype versus série industrielle),
- Les intervenants dans l’acte de construire sont nombreux, variés et de tailles fort diverses.
Le sujet n’est pas
nouveau mais il a pris du relief en France ces derniers mois à travers la
Mission confiée par la Ministre du Logement à Bertrand Delcambre, sur ce sujet
(juin 2014). Suite à une consultation et à un recueil de contributions
très larges, ce dernier a remis un rapport
en décembre 2014, lequel a débouché sur le lancement d’un plan de transition numérique dans le bâtiment, doté d’un budget de 20 M€.
Le « BIM Manager »
L’ensemble des acteurs (maîtres d’ouvrage, architectes,
ingénieries, entreprises, industriels, exploitants) collaborant et alimentant
la maquette virtuelle et partagée du bâtiment est vaste, si bien qu’il est
nécessaire que l’exercice soit coordonné. C’est le rôle dévolu au « BIM
manager ».
Les pays anglo-saxons sont caractérisés par une fonction maîtrise
d’œuvre / ingénierie puissante. C’est elle qui le plus souvent assure le rôle
de « BIM manager ». En France, la situation est différente et l’on
peut augurer que, dans nombre de cas, l’entreprise générale jouera ce rôle.
Les contributions
des plus grandes d’entre elles à la Mission Numérique du Bâtiment illustrent la
pratique qu’elles ont déjà du BIM, notamment via les grands chantiers à
l’export.
La « biographie
numérique » du bâtiment
À terme, tout bâtiment sera doté de sa « biographie
numérique». Nous dénommons ainsi ce qui s’apparente à des concepts en cours de
développement comme la « carte vitale du bâtiment », projet issu de l’un des chantiers du Plan Bâtiment
Durable, le « passeport efficacité énergétique » ou le carnet numérique de suivi et d’entretien du
logement, tous dispositifs susceptibles d’accélérer la transition énergétique
et numérique du bâtiment.
Recevant cette biographie numérique de son nouveau logement
(pour prendre un exemple), le propriétaire pourra y trouver des réponses à des
questions variées, portant sur la chaîne programmation – conception –
construction – maintenance et dont quelques exemples sont :
- Quelle est l’histoire du bâtiment, de sa construction, qui l’a conçu, construit, transformé ?
- Quel est son système constructif, quels sont ses matériaux constitutifs, d’où proviennent-ils ?
- Quelles mesures ont été réalisées sur lui, pendant la construction, à la livraison, depuis celle-ci ?
- Quelles sont ses performances, théoriques, intrinsèques ?
- Quelles sont ses consommations, pour quels usages ?
- Comment l’entretenir, à quelle fréquence, qui peut le faire ?
- …
Pour qu’existe, à une vaste échelle, cette biographie
numérique du bâtiment il faut que les outils permettant de la créer (tant
pour le neuf que pour le stock) existent, qu’ils soient accessibles à ceux qui
ont à écrire certains chapitres de cette biographie et que ceux-ci, y compris
les plus petites structures, soient en capacité de les utiliser, ce qui
requiert équipement, formation, confiance et intérêt objectif.
Enjeux pour les
petites entreprises de construction
Un des enjeux de la numérisation de l’acte de construire et
du regroupement de ses acteurs autour de représentations partagées est de
veiller à ne pas marginaliser les petites entreprises, lesquelles représentent
l’essentiel du marché.
Pour ce faire, les applications, notamment mobiles, mises à
disposition des entreprises doivent intégrer les attentes de celles-ci, être
d’un coût raisonnable, d’une appropriation
aisée, d’une utilisation adaptée et d’un apport évident en matière de
fonctionnalités nouvelles, de gain de temps, de productivité, de qualité, de
traçabilité …
Le parcours
qui conduit une petite entreprise de
construction vers le niveau de connaissances et compétences lui permettant de
recourir en confiance les outils de la
démarche BIM est consubstantiel de la feuille de route qui conduit à la généralisation
de la biographie numérique.
Il est nécessaire que tout au long de ce parcours, l’entreprise
puisse s’alimenter à une « source » de qualité, fiable, neutre,
accessible et essentiellement gratuite. Cette source prendra la forme d’un
Portail du numérique (annoncé pour juin 2015) dont quelques éléments sont indiqués ci-contre.
Les deux diagrammes ci-dessous illustrent schématiquement le
« chemin » vers la « biographie » numérique du bâtiment
ainsi que les modes de sollicitation de ce portail.
|
Portail du
numérique – contenu indicatif
-
Bibliothèque d’outils adaptés à la taille des acteurs et des projets
+ guides et modèles
-
Bonnes pratiques, REX, mutualisation, alimentés à l’échelle nationale
-
Bibliothèque de documents de références
-
Bibliothèque d’ouvrages-types
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Formation : en ligne / kits pédagogiques en téléchargement
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Exemples d’équipement informatique requis
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Newsletters en abonnement
-
…
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JE SUIS MAINTENANT REMPLIR FINANCIÈREMENT EN RAISON DU PRÊT QUE J'AI OBTENU DE LFDS. Je voudrais porter cela à l'attention du public sur la façon dont je suis entré en contact avec LFDS après avoir perdu mon emploi et se voir refuser un prêt par ma banque et d'autres services financiers institution en raison de mon pointage de crédit. Je n'ai pas pu payer les frais de mes enfants. J'étais en retard sur les factures, sur le point d'être jeté hors de la maison en raison de mon incapacité à payer mon loyer. C'est pendant cette période que mes enfants m'ont été enlevés par une famille d'accueil. Ensuite, je me suis mis à chercher des fonds en ligne où j'ai perdu 3 670 $ que j'ai empruntés à des amis que j'ai été arnaqués par deux sociétés de prêt en ligne. Jusqu'à ce que je lise: Le_Meridian Funding Service (lfdsloans@outlook.com / lfdsloans@lemeridianfds.com) quelque part sur Internet, je n'ai toujours pas été convaincu à cause de ce que j'ai vécu jusqu'à ce qu'un de mes proches qui est membre du clergé me dise aussi sur le programme de prêt en cours de LFDS à un taux d'intérêt très bas de 1,9 %% et de belles conditions de remboursement sans pénalité pour défaut de paiement. Je n'ai pas d'autre choix que de les contacter également, ce que j'ai fait par SMS + 1-989-394-3740 et M. Benjamin m'a répondu Ce jour était le meilleur et le plus grand jour de ma vie que je ne pourrai jamais oublier quand je recevez une alerte de crédit de 400 000 $. J'ai utilisé le prêt efficacement pour rembourser mes dettes et démarrer une entreprise et aujourd'hui, mes enfants et moi sommes si heureux et satisfaits. Vous pouvez également les contacter par e-mail: (lfdsloans@outlook.com / lfdsloans@lemeridianfds.com) Assistance téléphonique WhatsApptext: + 1-989-394-3740 Pourquoi est-ce que je fais cela? Je fais cela pour sauver autant de personnes qui ont besoin d'un prêt pour ne pas être victime d'escroqueries sur Internet. Merci et que Dieu vous bénisse tous, je suis Oleksander Artem d'Horizon Park BC, en Ukraine.
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