Plusieurs publications, régulièrement mises à jour, décrivent le parc bâti métropolitain, les flux annuels de construction et la consommation énergétique des divers segments. Certaines sont listées en fin de l’article ci-dessous dans lequel on retrouve quelques valeurs utiles.
Stock
En arrondissant, en 2013, la France métropolitaine compte 33,4 millions
de logements qui se répartissent en 18,8 millions
de maisons individuelles et 14,6 millions d’appartements.
Parmi ces derniers : 4,6 millions de logements sociaux
et 8,7 millions de logements en copropriété.
La surface totale du parc non résidentiel est de 931 Mm2,
dont 57% dans le secteur privé et 43% dans le public.
Ces surfaces du secteur public se distribuent en un tiers
pour l’État et deux tiers pour les collectivités territoriales (majoritairement
en bâtiments d’enseignement).
Flux
- 332 000 logements qui se répartissent pour moitiés entre la maison individuelle et le logement collectif et correspondent à une surface de plancher de 30 Mm2. Le ratio du flux sur le stock vaut 1%, valeur souvent mentionnée.
- 27 Mm2 de bâtiments non résidentiels, se répartissant comme illustré ci-dessous,
Pour la construction neuve, les montants de travaux ont été,
en 2013, de 34 G€ pour le logement (soit un prix moyen de 1 134 €/m2)
et de 21 G€ hors logement.
Performance
énergétique
Dans son édition 2013 des chiffres clés du bâtiment, l’ADEME fait état des consommations finales suivantes :
- Non résidentiel (2011) : 226 TWh,
- Résidentiel (2012), hors bois : 402 TWh, auxquels il convient d’ajouter une consommation de bois estimée à 6,3 Mtep.
L’analyse statistique des diagnostics de performance
énergétique (DPE) des logements a permis de produire une photographie du
caractère plus ou moins énergivore du parc. Un résumé
de celle-ci a été publié en juillet 2014 par le Commissariat général au
développement durable.
La distribution des logements sur les diverses étiquettes
ressort comme indiquée ci-dessous et on renvoie à l’article pour une analyse
plus fine, notamment par période de construction.
Avec un flux annuel de l’ordre du % de la taille du stock,
et un taux de remplacement encore inférieur (0,3%), réduire la consommation énergétique des bâtiments, et les émissions de gaz à effet
de serre qui lui sont associées, passe par la rénovation du parc dont, comme
illustré ci-dessus pour les logements, une fraction conséquente est très énergivore.
L’amélioration progressive de la performance de ce parc, en
commençant pars les bâtiments les moins sobres, est l’enjeu de l’intéressante proposition
d’un Passeport
efficacité énergétique faite, en juin 2014, par le groupe de réflexion The
Shift Project.
Pour aller plus
loin :
- ADEME – Chiffres clés du bâtiment – édition 2013, notamment à partir de la page 19.
- Commissariat général au développement durable – étiquette énergie des logements – juillet 2014
- FFB – Le bâtiment en chiffres 2013 – juin 2014
- Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 – Analyse détaillée du parc résidentiel existant – septembre 2012